Récap’ 2021 | Ce qu’il faut retenir

par Mystic-Falco

L’année 2021 a été, dans l’ensemble, assez mouvementée avec ce virus qui n’a de cesse de prendre des formes différentes et auquel nous devons nous adapter. Cependant, s’il y a bien une chose qui a su s’adapter face à tout ce micmac c’est bien l’industrie culturelle. Malgré les hauts et les bas qu’on lui connaît, nous avons quand même pu profiter d’une année riche en contenu, qu’il soit cinématographique, sériel, vidéoludique et même littéraire. Nous allons donc ainsi revenir chacun·e sur ce qui nous a marqué lors de cette année 2021 !


L’art, l’amour et l’introspection

Les recommandations de Mystic Falco

Si je devais résumer mon année à ce que j’ai pu voir, écouter et à ce que j’ai pu jouer, je dois bien l’admettre, je me reconnais complètement dans ce que j’ai retenu de tout ça. Si vous avez l’habitude de ce que je peux écrire, vous commencez à connaître mon point de vue sur l’art, et surtout sur ce que cela m’apporte. Dans tout ça, en terme cinématographique, j’ai décidé de retenir Fantasme de Éléonore Costes sorti en toute fin d’année 2020 (c’est mon petit joker à moi), qui m’a énormément aidé. Une très belle introspection au sujet de l’amour et surtout de réussir à avancer malgré les difficultés que l’on peut rencontrer.

Annette de Leos Carax, m’a également secoué, au point ou j’écoute encore aujourd’hui sa bande-originale tant je trouve celle-ci incroyablement belle. Il est très difficile pour moi d’être objectif avec les comédies musicales, mais si je devais en retenir qu’une cette année, ce serait celle-ci tant le cinéma, la musique et la dramaturgie ne forment qu’un !

Dans un registre un peu plus léger, Les Mitchell contre les Machines réalisé par Mike Rianda est sans doute le film qui m’a fait le plus rire cette année. Le tout avec un subtil mélange d’émotions et de réflexions, ce film d’animation est une réussite complète, aussi bien pour son histoire qu’en terme technique d’animation pure.

Je n’ai pas l’habitude de parler de musique, car j’estime que je ne m’y connais clairement pas assez pour réussir à juger si un album est bon ou non, mais force est de constater que je me dois de vous recommander l’écoute de L’Horizon des Évènements de Kyan Khojandi. Si vous aimez, tout comme moi, les artistes qui se mettent à nu, pour leurs œuvres, qui apportent beaucoup de messages introspectifs et surtout universels, nous sommes ici en présence d’une jolie pépite à écouter sans se retenir !

Et un dernier petit point sur les jeux vidéo, car faut pas déconner ça reste quand même l’une de mes grandes passions, et comme chaque année, je n’ai que très peu joué à des jeux sortis au cours de l’année, cependant je peux sans problème conseiller Ratchet & Clank Rift Apart de Insomniac Games, et Chicory a Colorful Tale du studio Game Maker Studio, dont j’ai pu écrire un article qui résume parfaitement ce que j’ai pensé du jeu !


Une fragile poésie, le retour d’un maître & une leçon de narration

Les recommandations de Reblys

Chaque année qui s’achève amène son lot de découvertes et de rencontres avec des œuvres qui marquent. Mais en 2021, nouvelle année par la pandémie de Covid et les tensions ambiantes, elles ont été, en tout cas pour moi, encore plus importantes, et même nécessaires. J’ai déjà parlé de pas mal de choses cette année sur Pod’Culture, du désarçonnant France au formidable Inscryption. Mais j’ai encore deux, trois bijoux à vous recommander…

Tout est trop beau – Maxence – Fragile poésie d’un hyper-romantique

Alors que de plus en plus de têtes d’affiche de la sphère internet s’expriment via d’autres mediums que celui de la vidéo, 2021 a vu fleurir les albums musicaux issus de cet univers. Parmi les projets plus ou moins maîtrisés, l’un d’eux m’a touché bien plus que les autres. L’album « Tout est trop beau » de Maxence (alias Maxenss ou Maxoulezozo pour les plus fidèles). Accompagné des LEOS et de Clément Libes (dont on a pu apprécier les talents d’arrangeurs/réalisateurs dans bien des disques), Maxence se livre entièrement, dans tout son romantisme, sa naïveté, sa fragilité aussi. A travers une musique qui va dans tous les coins de la pop actuelle et des textes empreints de poésie pour chanter le spleen, la douleur des cœurs qui se brisent, ou les moments magnifiques où bonheur rime avec quiétude.

The French Dispatch – Wes Anderson (Ciné) – Le retour fracassant d’un immense créateur

On l’avait tant attendu. Le 27 octobre 2021, après plusieurs reports dus à la pandémie, le dernier bébé du réalisateur visionnaire Wes Anderson sortait enfin chez nous. L’occasion de découvrir ce qui est probablement son film le plus dense, et ce n’est pas une sinécure quand on connaît l’obsession du Monsieur pour les plans foisonnant de détails dont le cadrage frise la perfection ! Trois, voire quatre films distincts se déroulent devant nous en l’espace d’une heure et quarante-trois minutes, ce qui se révèle être presque trop lorsque les idées de mise en scène, les références et les hommages déferlent à une telle vitesse devant nos yeux ébahis. Wes Anderson nous propose une quadruple ration de son univers si particulier, si personnel. Toujours accompagné de l’ensemble de son casting fétiche que l’on retrouve avec une joie non dissimulée dans des rôles qui n’existent que chez ce réalisateur dont le travail ne ressemble à aucun autre. Un film à voir, à revoir, et à re-revoir, tant je crois qu’il est impossible de tout en saisir à moins de trois ou quatre visionnages.

Arcane – League of legends – Riot Games & Fortiche (Série) – Récital de maîtrise narrative et artistique

S’il fallait retenir une énorme claque sur la fin de l’année 2021 ce serait bien celle-ci. Avide d’étendre l’univers de leur jeu phare « League Of Legends« , Riot Games, après avoir sorti plusieurs jeux spin-offs, s’attaque au medium cinématographique pour nous conter un nouveau pan de l’histoire de Runeterra. Fruit d’une collaboration avec le studio français Fortiche, Arcane est ce qu’on pourrait appeler une réussite absolue. Une direction artistique à tomber par terre, des personnages variés et superbement narrés, au service d’une histoire qui mêle avec une rare habileté l’universel et l’intime, des plans au millimètre et un déluge d’idées de mise en scènes pour donner une constante leçon de « show don’t tell ». Tous ces éléments sont mis au service d’un rythme dosé à la perfection, qui ne s’encombre d’aucun moment superflu ou inutile, mais qui sait parfaitement gérer l’équilibre entre action, calme et émotion. La série atteint des sommets dans quasiment tout ce qu’elle entreprend, sans jamais pour autant réinventer la roue. Tout est simple, tout est carré. Tout est fort, tout est maîtrisé. Même pour les gens comme moi qui n’ont que très peu de connaissances sur League of Legends, l’expérience a été formidable. Au contraire même, la série Arcane est sans doute la meilleure porte d’entrée dans la mythologie follement riche de l’univers créé Riot Games, tout en se payant le luxe de proposer une des meilleures séries d’animation qu’il m’ait été donné de voir.


Conclusion et découvertes inattendues

Les recommandations d’Anthony

Malgré les circonstances, l’année 2021 a été riche en sorties culturelles, les maisons d’édition, distributeur·ice·s ayant fait leur possible pour maintenir une forme de normalité dans la situation, et ce malgré diverses décisions gouvernementales qui leur ont parfois fait du mal (comme les cinémas, première industrie impactée par la mise en place du pass sanitaire pendant l’été alors que d’autres ont eu droit à un délais). Il faut ainsi saluer ces personnes qui, à la fois par passion et impératif financier, ont tout fait pour survivre et nous livrer un sacré paquet de bonnes choses.

A ce titre, le cinéma tout d’abord a pu nous offrir la conclusion de la saga James Bond par Daniel Craig avec Mourir peut attendre, superbe point final à une incarnation de l’agent britannique qui a parfois clivé, mais souvent convaincu grâce à de véritables films de cinéma, des oeuvres complètes comme la licence en a, finalement, rarement connu. Un dernier film saisissant de sensibilité, dans une année qui en avait bien besoin. A ses côtés, je note aussi la sortie longtemps attendue de Benedetta, film de Paul Verhoeven avec une Virginie Efira étincelante dans une romance interdite, satire de la religion chrétienne. Je retiens, en outre, True Mothers de Naomi Kawase, film terriblement touchant qui aurait mérité un plus beau succès.

Côté séries, l’année a été calme tant je n’en ai pas beaucoup regardé, mais je retiens la percée (enfin !) des drames coréens, que j’affectionne depuis bien longtemps, auprès du grand public. Netflix y joue évidemment un rôle prépondérant, et si je m’oppose souvent à la plateforme, c’est bien sur ce domaine que je l’apprécie. Je pourrais citer le fameux Squid Game que j’ai apprécié comme beaucoup de monde, plus pour ce qu’il dit du réalisateur que pour le drama lui-même, mais c’est surtout My Name que j’ai adoré, un drama policier à la réalisation solide et à l’interprétation fantastique de Han So-hee.

Enfin, pour le reste, cela a été une année riche en lecture mais aussi en jeux vidéo, toutefois il est difficile de tirer des titres plus marquants que d’autres tant l’année a été pleine d’oeuvres captivantes. Peut-être que je pourrais citer les bonnes surprises, Mashle côté manga et Persona 5 Strikers et Xuan Yuan Sword VII qui, tous les trois, dans leurs genres respectifs, sont des titres que je n’attendais que très peu et qui se sont avérés être des compagnons de route particulièrement agréables, de véritables bonnes surprises comme on en fait assez rarement. De manière générale, qu’il s’agisse de manga, comics ou jeux vidéo, il y avait assez peu d’attentes de ma part et bien souvent, des surprises que je n’ai pas vu venir, à l’exception de Ratchet & Clank Rift Apart qui a confirmé toute la grandeur que j’en attendais.


L’art de la nuance et de la créativité

Les recommandations de Hauntya

2021 a été une année dense, tant en changements dans un contexte pandémique compliqué, que dans les découvertes culturelles qui l’ont accompagnée. Heureusement que l’art et l’imaginaire sont là pour parer à un quotidien parfois difficile ! Il est toujours délicat de choisir quoi garder au final de douze mois écoulés, mais voici ce que je retiendrai de 2021 pour ma part.

Côté films, le cinéma a offert de belles séances en salles obscures, de l’ambivalence d’un Dernier duel à un lumineux et éclatant West Side Story. Pourtant, l’un des films qui m’a le plus marquée cette année est The Nightingale de Jennifer Kent, qui n’a pas eu la chance d’un passage au cinéma, sortant directement en DVD en France. Cette quête de vengeance en Australie, au XIXe siècle, d’une jeune Irlandaise cherchant à abattre l’officier ayant détruit sa famille, n’est pas sans rappeler celle de Ellie dans The Last of Us Part II. Avec son choix d’un format d’image carré, l’omniprésence de la nature, sa critique du racisme et du colonialisme, Jennifer Kent m’a offert un voyage oppressant et bouleversant dont je ne suis pas ressortie indemne.

En glissant vers le petit écran, l’un des coups de coeur de 2021 fut la série It’s a Sin, réalisée par Russel T. Davies. L’histoire se déroule à Londres, dans les années qui voient le sida apparaître : un contexte sombre dans lequel évoluent un groupe de jeunes amis gays, qui découvrent leur orientation sexuelle, mènent enfin leur propre vie… pour être confrontés à la maladie. La série comporte son lot de scènes de déchirantes, mais surtout une profonde dynamique et un humour salvateur, en faisant une ode à la vie et au fait d’être soi-même, proposant des personnages terriblement attachants.

Le jeu vidéo m’a aussi beaucoup fait voyager cette année. Il est bien difficile de choisir un jeu, mais It Takes Two, produit par Hazelights Studios a sa place. En partant d’une histoire sur un thème bien connu – le divorce d’un couple – Josef Fares a su proposer un jeu de coopération drôle, dynamique et réfléchi, offrant une variété de gameplay, de décors et de mécanismes impressionnants sans lassitude. Impossible de s’ennuyer avec un tel jeu, qui se révèle un vrai plaisir à jouer en duo (ici, avec F-de-Lo), promettant fous rires et émerveillements.

La musique a sa part d’évasion elle aussi. J’aurais pu vous parler de l’excellente OST du film musical Tick Tick… Boom ! Mais mon premier coup de cœur musical de 2021 revient au premier album du groupe métal / rock gothique néerlandais Blackbriar, The Cause of Shipwreck. L’album nous entraîne dans un imaginaire parsemé de sorcières, d’amours brisées, de légendes folkloriques et de fantômes, porté par une musique aussi entraînante que lancinante, et la voix éthérée de la chanteuse. Voilà un groupe découvert par hasard et dont la créativité ne cesse de me fasciner au fil des années.

Enfin, pour terminer avec les livres, point de BD ou de mangas coups de cœur cette année, mais je ne saurais que trop vous recommander Il n’est pire aveugle de l’Irlandais John Boyne. Le roman nous fait suivre la vie d’un jeune homme, voué à être prêtre, dans une Irlande qui voit l’Église perdre sa réputation au fil des décennies, sombrant dans une lourdeur administrative et bien des scandales. Un livre au style tout en nuances, avec un portrait de vie superbement écrit, et dont les thèmes sont terriblement d’actualité, marquant l’esprit bien des jours après sa lecture.


Du rouge, du rouge et des enfants perdus

Les recommandations de F. de l’O.

Faire un bilan de l’année 2021 est un vrai challenge à mes yeux, pour deux raisons. D’une part, j’ai rarement l’habitude de découvrir des œuvres l’année même où elles sortent. D’une autre part, les sinistres événements survenus au cours de cette période ne m’en laissent finalement qu’un souvenir flou et compact. Fort heureusement, de belles choses sont arrivées, surtout au cours du dernier trimestre. Et puis, l’art était toujours là pour nous permettre de nous évader, n’est-ce pas ? Entreprenons un compte à rebours, voulez-vous ?

Le mois de décembre dernier fut assez prolifique. J’ai décidé de corriger mes immenses lacunes en découvrant l’Univers Cinématographique Marvel. De quoi me préparer pour la dernière aventure d’un certain justicier rouge : Spider-Man No Way Home. Bien que le long-métrage ne soit pas exempt de défauts, il fut assez un coup de cœur pour que je décide de retourner le voir, durant les vacances de Noël. Il s’agissait probablement de la madeleine de Proust dont j’avais besoin. Un peu plus tôt au mois de décembre, l’ultime partie de La Casa de Papel était diffusée sur Netflix. Ceux qui me connaissent savent combien j’affectionne cette série et surtout ses personnages. Si la partie d’avant m’avait particulièrement déçue, ce final se révéla à la fois surprenant et comme je l’espérais.

Remontons jusqu’au mois de septembre, afin de saluer d’autres silhouettes portant des combinaisons rouges. Je veux bien entendu parler de Squid Game qui fut, elle aussi, un véritable coup de cœur. Je me suis tout de suite laissée charmer par ces personnages piégés et cette atmosphère si particulière, composée de jeux d’enfants mortels. Squid Game est un divertissement spectaculaire mais surtout intelligent.

Le 2 juin dernier, le vingtième et dernier tome du manga The Promised Neverland sortait dans nos librairies. Je le confesse, je n’ai pas encore fini de lire la série mais il s’agit également de l’une de mes plus belles découvertes de l’année. Les premiers tomes du manga sont particulièrement passionnants, prenant place dans un orphelinat nimbé de mystères, où chaque situation entraîne des parties d’échecs spirituelles aux enjeux saisissants. J’ai aussi tendance à conseiller l’anime, mais seulement la première saison.

Pour finir, voici le dernier conseil mais pas le moindre, car il s’agit de mon coup de cœur principal… Le mois de février 2021 fut sans doute le plus douloureux de l’année. J’ai dû rester en repos, chez moi, pendant des mois… Il y a malgré tout un jeu qui m’a permis de m’évader complètement… Little Nightmares II. Ce jeu d’horreur à la musique envoûtante met en scène des enfants perdus, tentant d’échapper aux monstres de leurs cauchemars, au sein d’une histoire pourvue de pistes de lecture multiples. Presque un an après, ce jeu est toujours tapi dans un coin de mon esprit, hissant Little Nigthmares dans le panthéon de mes sagas vidéoludiques favorites.


Tell Me A Tale Of Yourself, So That I Might Know Thee

Les recommandations de Donnie Jeep

Je dois avouer quelque chose : plus je vieillis, plus je fais partie des personnes qui découvrent rarement des œuvres l’année de leur sortie. Une malédiction lorsqu’il s’agit d’être à la page et de briller lors de conversations mondaines (dans le respect des gestes barrières, bien évidemment), mais une forme de bénédiction quand on doit, comme ici, faire une sélection de nos œuvres préférées de l’année. Ça évite de faire de longues délibérations avec soi-même en mode 12 hommes en colère (excellent film que je conseille, même s’il est hors sujet puisqu’il date de 1957). Et puis je dois aussi avouer que je donne dans la procrastination, écrivant toujours au dernier moment, au grand dam du Taulier qui attend mon texte pour la mise en page de l’article que vous avez sous les yeux. L’avantage c’est que je n’aurai pas à parler de la brillante série Arcane ou encore de l’excellent No Time To Die, puisque Reblys et Anthony s’en sont déjà occupés.

Par contre, je suis obligé de professer tout mon amour pour le merveilleux The Green Knight de David Lowery qui signe une formidable adaptation d’une légende arthurienne. Trip visuel, sonore, sensitif, qui brasse une multitude de thèmes avec une dextérité vertigineuse, le film du réalisateur du déjà immense A Ghost Story est à part dans le paysage cinématographique de 2021. Hors de l’espace, hors du temps (oui, je vole sans vergogne des mots à Edgar Allan Poe), il s’appuie sur un casting impeccable dominé par la prestation magnétique de Dev Patel, la magnifique photo d’Andrew Droz Palermo et la non moins magnifique et hypnotisante bande son de Daniel Hart. Chef d’œuvre, tout simplement.

En ce qui concerne le petit écran, je pourrais évoquer Dopesick, mais quelques lignes ne suffiraient pas à rendre justice à cette méticuleuse et fabuleuse minisérie, aussi je me réserve donc l’opportunité d’en parler durant un prochain live de l’Infusion (c’est sur notre chaîne Twitch, une fois par mois). Je vais donc m’envoler vers le Japon pour raviver mes souvenirs de la troisième et dernière saison de Fruit Basket, animé adapté du manga de Takaya Natsuki. Avec toujours la même qualité (animation, chara design, ost, doublage), le studio TMS Entertainment produit treize très beaux épisodes pour conclure les arcs narratifs de Tôru, Yuki, Kyô et tous les autres « maudits » de la famille Sôma. C’est beau, c’est fort, ça tire des larmes mais aussi du bonheur. Un combo parfait à déguster peu importe la saison.

Peu importe la saison également, Haven est toujours un magnifique lieu où poser ses valises. J’ai déjà dit sur le site à quel point j’avais été emballé par Life is Strange: True Colors. Donc si vous voulez mon avis sur le jeu de Deck Nine Games, vous pouvez toujours vous reporter à ma critique gentiment dithyrambique. Je ferais également bien l’article pour Impostor Factory, mais là encore je me le réserve pour une autre fois (peut-être bien lors d’une Causerie, nouveau format de podcast que nous avons tout récemment lancé, probablement avec Reblys qui je sais aime tout comme moi d’amour la saga créée par Kan Gao).

Côté littérature, avoir pu découvrir et faire découvrir sur Pod’Culture l’autrice Noémie Wiorek ainsi que YBY Éditions m’a empli de joie. Ensuite, si je dis que je découvre toujours en retard les œuvres, je fais une exception pour l’univers Star Wars, où là j’ai tendance à souffrir d’un FOMO intergalactique. Aussi ai-je dévoré tout ce qui a pu être édité en 2021 dans une galaxie lointaine, très lointaine, année qui a notamment vu le lancement de The High Republic, soit La Haute République dans notre bon françois. Et je ne peux que conseiller de découvrir cette période se situant plus de 200 ans avant les films et qui donc ne demande aucun prérequis, seulement l’envie de s’immerger dans un univers de space fantasy passionnant. Si, pour débuter, il vaut mieux lire le foisonnant Light of The Jedi de Charles Soule qui instaure l’univers et les principaux enjeux, on peut ensuite se balader au gré de nos envies entre séries de comics, romans adulte, young adult et jeunesse ou encore même un audio drama. La qualité est toujours au rendez-vous et va même jusqu’à atteindre des sommets avec l’extraordinaire The Rising Storm signé Cavan Scott, qui prend place sur mon podium des meilleurs romans de l’univers Canon. Ces romans et comics sont disponibles respectivement chez Pocket et Panini Comics, deux éditeurs qui font un très bon travail de traduction. Alors n’hésitez pas à passer en vitesse-lumière chez votre libraire préféré pour découvrir tout ça. Et que la Force soit avec vous en cette année 2022, évidemment.

Ces articles peuvent vous intéresser